Qui va là!? (Accueil et présentations)

Quelque  part  en BA  ,  pas  trop   éloigné   de l'endroit   cependant , une tente   et   une table  sur  laquelle  s'amoncellent   divers  parchemins  , une  grande  carte du duché  et des   provinces   voisines    les  couvre   à  moitié  tandis   qu'une  main  armée   d'une  plume   suit  le  tracé  de  certains  chemins  

Un  pan de  la tente   s'ouvre ,entre   un  soldat  qui a du  montrer   " patte  blanche"   au  plancton de garde , ne  pénètre   pas  dans  ce  lieu   qui  veut  

le gris   s' attarde  un instant  sur un  point  de la carte    puis   fixe  l'arrivant  qui se fige  , salut   et  tend  un parchemin  

Capitaine  ,  un message   pour  vous  

merci  soldat   , aller  vous  restaurer  à la cuisine   du  campement   en attendant   ma  réponse  

Leg  prend  le parchemin  , l'ouvre  , un sourire   éclaire   son visage  en reconnaissant   l'écriture. S'il  est  toujours  plaisant de recevoir   des  nouvelles   d'amis  ,  il est  des  messages  plus  attendus  que  d'autres.  La jeune  femme   s'assoit  , étend   ses jambes  et  commence  sa lecture   , les mots  écrits  en  évoquent  d' autres   beaucoup  plus  anciens  et la lecture  se  mue    en  souvenirs   puis  en réflexion

le calme  règne  dans  la tente  tandis  que  les minutes   s'écoulent .
Si  la question de savoir  ce qu'elle  ferait  après  ce mandat  lui a effleuré  l'esprit   , elle  a  bien  vite  été  remplacée  par   des  préoccupations  plus  tangibles   concernant  la  sécurité  du BA . Ce  courrier  la refait  surgir   , a t-elle  envie   de  continuer  ?  
La  retraite   , ou plutôt   semi retraite  car peut  -on être  en retraite   lorsqu' on  est à  l'EM  ,  qu'elle  avait  envisagée   sera  finalement   pour  beaucoup  plus tard  ou ... pas  , une  flèche   ou  une épée  pouvant  toujours   l' apporter
le Capitaine  ouvre  le pan de  la tente  , avise  le  plancton  

Soldat  , faites   seller   mon  cheval   et   dites au  messager  que j'apporterai   moi  même   la  réponse  

c'est ainsi  que   quelques  instant   plus  tard , Leg   parcourait  la campagne  au  rythme  du galop  d' Illuin  ,  à un croisement   elle retint  le  grand  étalon  ,  sortit  le plan   joint   à la lettre,  du revers  de son gant  dans lequel  elle l'avait   glissé   et  l'examina un  instant  

Bien  ,  ce devrait être   après  le  bosquet    que tu vois  là bas   , aller   Illuin,  nous  sommes  presque arrivés  

Le   destrier   repartit   de plus  bel ,  presque  arrivés  signifiait   une  bonne   ration  d'avoine   dans peu de temps  , chose qu'il  ne  dédaignait   jamais  
une bonne  ration  d'avoine  .......... à  voir  la veille  qui  le fixait   quelques   instants   plus  tard   , c'était  pas gagné  ,  bon  c'est   vrai  qu' il  avait  déboulé   dans  la  cours  de  la ferme   ,   la  faisant  sursauter alors  qu'elle  s'était   assoupie   sur  son banc  
un salut  en baissant   l'encolure   l'amadouerait   peut -être  ?

Leg bien  loin  de ces pensées   , descendit  de sa  monture  et la  maintint  fermement  par la  bride  

Bonjour   ,   je suis   désolée   si  nous  avons  interrompu   votre  réflexion    

( ne  jamais dire   votre sommeil  ,  sinon vous  risquez  d'indisposer   fortement   la personne  surtout  si elle  était  de garde   et  encore plus  si   elle doit   vous  donner  des  clés  )  

j'ai  reçu  un courrier  d'Arthur   m'invitant   aux  Barges  , je m' appelle    Legowen

Dès qu'elle voyait un clampin s'approcher, elle faisait un effort pour faire un p'tit sourire d'édentée, se montrer la plus avenante possible maintenant qu'elle savait que ce parti qui s'était installé chez elle lui ferait de la visite, ça ne pouvait être que des rodeurs à présent.
Aussi, elle s'avançait, un sourire qu'on ne savait décoder, c'était ça la Colette : une bonne p'tite vieille femme ou une dérangée qui n'a plus la jeunesse comme alliée, nul ne saurait dire. Mais elle cultivait ce doute qu'on pouvait se faire d'elle, et s'en amusait.

Si la première avait été reçue, et vite envoyée dans la grange. Une autre attendait, bribe en main.

Colette s'en approcha en la fixant, la visiteuse ressemblait à un soldat à première vue.
Hésitation d'un instant, puis le sourire vint aux lèvres, et elle s'approcha, mains dans les poches, en trainant ses sabots.
Ah c'est l'gamin qui vous invite?

Bah, j'ai qu'une question pour vous. Vous êtes une sympathisante ou vous adhérez dès à présent au parti qui s'construit dans ma grange?
La r'garde attendant réponse, puis lui montre la grange du doigt.
Ils sont là-dedans, vous pouvez aller les r'joindre.
Pour vot' canasson, y'a un pré clôturé, il pourra gambader avec les bourrins déjà là.

Une fois fini avec la jeune fille, la vieille remarqua une belle carrure qui attendait, et laissa ses yeux parcourir l'homme.
Hum.. Mais bien sûr. Vous voulez goûter à ma p'tite gnole pour patienter? J'ai fait une tourte aux myrtilles aussi?
Sinon, vous êtes un sympathisant ou un futur locataire?

(Accès sympathisant donné^^)

Un jour comme un autre, Gédéon était en taverne avec Sunburn. Discussions, taquineries, chopes, le train train quotidien des Montpensiérois lorsque la Dame revint sur un sujet qu'ils avaient déjà abordé, la politique.
Lors d'un discussion, Gédéon avait avoué son désintérêt pour tout ce qui concernait la politique mais la Dame tenta à nouveau de remettre le sujet sur la table en lui demandant s'il souhaitait rejoindre le parti dont elle faisait partie, lui précisant que son nom avait été cité.

Le jeune homme, d'abord surpris qu'on parle de lui au delà des tavernes Montpensieroises, rappela son manque d’intérêt pour la politique mais, après réflexion, il se dit qu'il pourrait peut être les aider d'une autre manière. Les personnes qu'il avait rencontré et faisant partie de ce parti lui avaient paru sympathiques, le Duc lui même lui avait fait très bonne impression, leur donner un coup de main ne le dérangeait donc pas.

Après discussion avec Sunburn sur ce qu(il pouvait proposer comme aide, celle-ci l'invita a venir se présenter et de discuter des possibilités avec les membres du parti.

Le jour choisi, Gédéon enfila ses plus beaux vêtement, c'est à dire la seule chemises et les seules braies qu'il possède, et se mit en route.
Les indications de Sunburn avaient été claires, malgré le fait qu'elle avait refusé de semer des cailloux pour lui indiquer le chemin, pourtant, le doute était dans son esprit. Avait-il bien tourné là où il devait ? Avait-il contourné le bon rocher ? Ou, tout simplement, était-il partit dans la bonne direction ?

Malgré ses doutes, il continua à marcher jusqu’à arriver devant une grange où se trouvaient déjà deux hommes. Il s'approcha, sans timidité apparente et s'adressa à eux.

B'jour, s'cousez moi d'vous déranger, j'cherche... mince, il ne savait plus le nom du parti... euh... l'endroit où l'Comte et ses compagnons politiques s'réunissent. Sauriez p't'être m'dire où ça s'trouve ?

A la réponse de l'homme, Gédéon se rendit compte qu'il n'avait même pas remarque la vieille femme. Il la salua poliment, content d'être au bon endroit. Par contre, le lieu ne ressemblait pas vraiment à ce qu'il avait imaginé.

M'ci m'sieur.
Regardant la grange puis les alentours. C'est...sympathique ici. Z'attendez d'puis longtemps ?

Non pas qu'il était pressé mais la patience n'était pas son fort et avec l'humidité de saison, rester dehors sans bouger était risqué pour les bronches.
Gédéon détendit son cou, le bras en écharpe suite à son accident lui pesait et la soif commençait à se faire sentir. S'il ne s'occupait pas l'esprit, il n'allait faire que penser à ça, du coup, quoi de mieux que de faire connaissance et il commença, tout naturellement, par se présenter.

J'm'appel Gédéon, j'viens de M'pensiers.

Caressant l'encolure de sa monture, Jazon observait les environs. Il cherchait un autre signe de vie que la vieille femme qui semblait être tombée en léthargie.
Il crut entendre comme des voix du côté de la grange.

C'est...sympathique ici. Z'attendez d'puis longtemps ?

Pour ma part répondit Jazon en se tournant vers le jeune homme, seulement depuis quelques minutes.

Le cheval entreprit de frotter son chanfrein contre l'épaule de Jazon. Celui-çi le fit reculer en tirant sur les rênes, craignant avec sa jambe folle d'être bousculé par l'animal.

J'm'appel Gédéon, j'viens de M'pensiers.

Enchanté Gédéon. Moi je me nomme Jazon et je suis de Clermont.
Mais dites moi, vous avez eu un souci avec votre bras ?

Jazon fixait le bras en écharpe du jeune homme.

Elles avaient parlementé longuement ou pas trop en fait. Tenant Carabistouille par la sangle, Albine et sa monture quittent la demeure.
Quelques instants plus tard, les cheveux dans le vent et Carabistouille lancée au galop, les 2 inséparables s'envolent vers de nouvelles aventures.
En chemin, la jeune fille se demande comment elle avait fait pour se laisser embarquer aussi facilement. Petit sourire. Gals bien sûr ! Comment lui refuser quoique ce soit ?...
Elle redresse la tête. Mince nous avons passé combien de piles de bois se demande la blonde. 5ème pile de bois à gauche c'est bien ça ? Hum, le rève n'est pas toujours bon.
Elle poursuit tout droit. Demi tour, retour à droite... à gauche... tout droit... Des voix ?
Prudente, elle s'approche. Puis sourit largement, des silhouettes connues ! Petite pression sur les flancs de l'animal et les voici qui arrivent enfin !

La jeune fille tire sur la bride et saute de cheval

Le bonjour! Large sourire à la cantonade avant de biser chaleureusement son cousin et Gals.

Ah enfin je vous trouve ! Petit sourire timide à l'attention de la vieille dame au visage bourru des noisettes ? Alliant le geste à la parole, elle sort de sa besace une petite poche emplie de ses fruits secs préférés et tend son trésor. Une bien jolie demeure que voici ! Vous devez avoir des écureuils partout !!! Les yeux de la jeune fille s'illuminent, le paradis c'est ici.

"rien d'bien grave" avait dit le jeune homme. *Une épaule luxée et une cote cassée, ca devait pas être simple pour poursuivre ses rénovations* se dit Jazon.

Le jeune homme montra le cheval.
C't'un bien bel animal qu'z'avez là, l'a l'air obéissant.
Apprendre à monter est difficile ?

Jazon sourit.
Si on a l'envie d'apprendre et qu'on a pas trop peur de l'animal, du moins de sa taille, ce n'est pas si difficile.
Il faut juste se dire qu'un cheval est un être vivant, qu'il peut avoir du caractère et qu'il faut apprendre à composer avec.

Mais voilà qu'un cavalier approchait.
Jazon sourit en reconnaissant sa cousine. Elle sauta à terre.
Le bonjour!

Albine !
Celle-ci l'embrassa.
Alors qu'elle s'émerveillait du lieu, des noisettes et des écureuils, Jazon s'approcha de la grange. Il entendait bien des voix venir de là.
Il se tourna vers Taigi, Gédéon et Albine.

Je crois bien que c'est par ici.
Si nous entrions...

Et, après avoir attaché sa monture, Jazon poussa la porte et entra dans la grange.

Suivant du regard ces nouveaux venus se diriger vers la grange, Colette se demandait ce qu'il s'y passait. Parfois, elle collait une oreille sur les planches de bois et écoutait, mais tout cela la dépassait. Elle ne comprenait décidément pas cette jeunesse qui parlait de budget prévisionnel, de prestige, d'application des peines ou encore de traité diplomatique. Elle secoua la tête estimant que tant qu'on avait du travail, un toit et de quoi becter, le reste importait peu.

Et du travail, elle en avait, le défilé n'en finissait plus, et la Colette commençait à prendre conscience de l'étendue de sa charge. Farfouillant dans ses poches, elle en sorti quelques graines et les machouilla histoire de se faire un peu d'salive.
Ahum.
Observant Taigi.
B'jour jeune homme. Vous cherchez la p'tite buch'ronne? Taigi Taigi, une minute.
Et la vieille de sortir un parchemin et de faire semblant d'y trouver un nom en plissant les yeux. Si la Colette savait reconnaitre quelques mots à leur vision, pour sûr qu'elle n'aurait su reconnaitre celui-ci à la lecture.
Et sur ce parchemin, il n'y avait qu'une vieille liste de courses.
Ah oui Taigi! C'est bon, vous pouvez entrer dans la grange. J'crois qu'la p'tite installe une fenêtre, mais vous la trouverez là-bas avec tous les autres.
Et de pointer son doigt caleux vers la grange interrompu par Jazon.
B'jour bel homme! Oui oui vous êtes bien chez moi. Moi c'est Colette, la propriétaire des lieux. Je me doute que vous ne venez pas pour tenir compagnie à une vieille femme.
Dans la grange. Suivez ce jeune homme.
C'est là qu'la Colette eu l'idée qu'il lui faudrait à l'avenir se payer un molosse, sait-on jamais si parmi les visiteurs, certains n'étaient pas là avec de bonnes intentions. Non pas qu'elle doutait de ceux présents là vu qui les avaient invités, mais tout d'même, ils auraient voulu lui voler sa bourse ou la violenter, elle n'aurait pas pu faire grand chose, plus assez de dents pour les mordre, et il lui était plus difficile vu son âge de lancer ses sabots avec dextérité et justesse.

Ah si elle avait eu quelques années d'moins... Elle aurait été ravie de voir tant d'hommes réunis sur sa propriété.
Un petit soupir, et elle observa Jazon et Gedeon, le nouvel arrivant, tailler l'bout d'gras.
Ah oui oui, c'est ici, enfin c'est ici si c'est bien ici que sont les gens que vous cherchez.
Se tournant vers Jazon.
Vous pouvez mettre vot' bourrin dans l'pré avec les autres.

La vieille toussa un grand coup manquant de s'étouffer, puis s'essuya la bouche d'un revers de la main. Quinte de toux d'vieux..
Suivez-moi, mes gaillards, je vais vous y conduire!
Un sourire à la demoiselle qui les rejoint et d'accepter l'offrande qu'elle fourre dans sa poche. Pas le jour pour se casser une nouvelle dent.
Oh oui, on en voit parfois des écureuils ici. Vous aimez les animaux? Car si c'est l'cas, j'pourrais vous montrer deux trois coins dans mon verger où vous pourriez y passer des heures à les observer.
De tendre le bras à la jeune fille, et de les mener tous d'un pas lent vers la grange des barges.
De la vie, voilà qui lui faisait du bien à la vieille, de la fraicheur, de l'envie. Décidemment, elle ne regrettait en rien de les accueillir tous chez elle, et un sourire sincère mais discret naquit sur ses lèvres usées.

(Navré pour le retard, HRP chargé =/)

Victotoche vit alors venir une vieille dame s'approcher, son fagot de bois sous le bras, elle s'adressa à lui avec un accent rustique assez remarquable, lui demanda si sa la raison de sa venue était du domaine du coeur ou de la raison. Victotoche sourit en coin.

"C'est pour les Barges que je suis ici. J'aimerais en apprendre plus eux, sur leur programme, leurs buts. Organiser notre duché n'est pas une tache facile, alors si je peux aider les Barges à la réalisation cette tache, je serais heureux de le faire."