Où c'est qu'on est ici? Arrivée des pionniers Barges
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Où c'est qu'on est ici? Arrivée des pionniers Barges
par Colette Poudevigne Lun 20 Mai - 7:57
La Colette était une vieille paysanne qui avait longtemps été la matriarche d'une grande famille. Elle avait fait de beaux enfants, qui avaient fait de beaux enfants et tout ce petit monde menait sa vie désormais sans trop se soucier de la Colette.
Alors que la famille, force de travail et de sueur, avait prospéré et vivait désormais dans des fermes plus imposantes et plus modernes, la Colette, veuve depuis, s'était entêtée à rester dans sa petite ferme, ne souhaitant changer ses habitudes de vie mais qu'est-ce qu'elle s'emmerdait...
Un beau jour, Colette Poudevigne décida de proposer sa ferme en viager, accueillir des gens chez elle à la condition évidemment de la prendre avec la ferme. Ca lui permettrait de ne plus être seule, d'gagner un peu d'écus sans trop s'fatiguer et surtout elle pourrait continuer d'emmerder son monde.
Et c'est ainsi qu'une bande de barges installa les locaux d'un parti en devenir... ou pas dans la ferme familiale des Poudevigne. Colette, trop aimable, avait mis à leur disposition la grange ainsi que la cave située sous celle-ci. Un puits extérieur permettait l'accès à un point d'eau.
La ferme n'était pas à l'abandon, bien que nécessitant quelques bricolages ci et là. On pouvait remarquer un bordel ambiant, dû par exemple à une charrette de foin qui restait à moitié sur le chemin menant à la grange ou du bois entreposé à différents endroits, mêlé à une organisation carrée des massifs de fleurs et du potager.
Afin que les nouveaux locataires ne gênent trop la vie d'Colette mais qu'elle puisse, elle, les déranger dès qu'elle en avait envie, elle avait planté un poteau de bois fléché sur le chemin, en direction de la grange avec comme inscription : Par ici.
Information claire et précise selon elle, au cas où ils auraient de la visite.
Alors que la famille, force de travail et de sueur, avait prospéré et vivait désormais dans des fermes plus imposantes et plus modernes, la Colette, veuve depuis, s'était entêtée à rester dans sa petite ferme, ne souhaitant changer ses habitudes de vie mais qu'est-ce qu'elle s'emmerdait...
Un beau jour, Colette Poudevigne décida de proposer sa ferme en viager, accueillir des gens chez elle à la condition évidemment de la prendre avec la ferme. Ca lui permettrait de ne plus être seule, d'gagner un peu d'écus sans trop s'fatiguer et surtout elle pourrait continuer d'emmerder son monde.
Et c'est ainsi qu'une bande de barges installa les locaux d'un parti en devenir... ou pas dans la ferme familiale des Poudevigne. Colette, trop aimable, avait mis à leur disposition la grange ainsi que la cave située sous celle-ci. Un puits extérieur permettait l'accès à un point d'eau.
La ferme n'était pas à l'abandon, bien que nécessitant quelques bricolages ci et là. On pouvait remarquer un bordel ambiant, dû par exemple à une charrette de foin qui restait à moitié sur le chemin menant à la grange ou du bois entreposé à différents endroits, mêlé à une organisation carrée des massifs de fleurs et du potager.
Afin que les nouveaux locataires ne gênent trop la vie d'Colette mais qu'elle puisse, elle, les déranger dès qu'elle en avait envie, elle avait planté un poteau de bois fléché sur le chemin, en direction de la grange avec comme inscription : Par ici.
Information claire et précise selon elle, au cas où ils auraient de la visite.
Dernière édition par Colette Poudevigne le Jeu 29 Aoû - 13:53, édité 1 fois
Colette Poudevigne- Messages : 12
Date d'inscription : 20/05/2013
Re: Où c'est qu'on est ici? Arrivée des pionniers Barges
par Lamalice Lun 20 Mai - 18:37
Ils avaient fini par trouver un local... enfin un lieu de rencontre où ils pourraient deviser des heures durant sur des sujets qui leurs tenaient à coeur. Et qu'est-ce qui tient le plus à coeur à ce groupe qui se formait peu à peu et qui ne demandait qu'à s'agrandir ? Bien entendu le bien-être des auvergnats, la paix et tout ce qui pouvait contribuer à ce qui leur semblait être bon et juste pour le peuple, peuple dont ils faisaient parti. Bref certains vous diront qu'on appelle cela la politique et ma foi, même si le mot pouvait rebuter, c'était malgré tout le bon vocable. Mais ne vous y trompez pas. Pas de la politique juste pour faire de la politique, pas de soif de pouvoir et de titres, non non, une sincère volonté de concertation, de travail, de voir plus loin que le bout de leur nez. L'avenir... oui un avenir qui verrait les choses bouger et eux désirent que ça bougent dans le bon sens.
Malice arrive au lieu de rdv des Barges. Elle regarde autour d'elle, voit le poteau avec une flèche et se demande qui est aussi peu adroit de ses mains pour faire aussi tordu. Enfin quoi qu'il en soit, même si c'est fait de façon très rudimentaire, ça a le mérite d'être clair de donner l'indication.... c'est par là ! Elle suit donc la bonne direction et tout en marchand lève les yeux au ciel. Oh pas longtemps, c'est qu'on ne sait pas trop pourquoi, mais c'est assez sinueux et faut faire attention où on pose les pieds. Des vieilleries jonchent le sol, des trous, des bosses, bref le sol n'a rien de plane. Une charrette à foin barre le passage et Malice s'arrête à sa hauteur.
Peut-être faisons-nous nos rencontres sous le ciel étoilé, assis dans le foin. Ma foi, si le temps le permet ça peut être agréable. Suffit soit d'avoir une bonne mémoire pour retranscrire ensuite par écrit, soit emporter un bon écritoire.
Cette idée la fit rire. Elle contourne la charrette et se dirige à présent vers la vieille bâtisse.
Hum... comme l'impression qu'il va falloir user d'huile de coude pour en faire un coin un peu plus accueillant. J'espère qu'au moins on aura prévu quelques tonneaux... pour s'asseoir.
Elle s'approche encore et en arrivant tout près...
OHE Y A QUELQU'UN ?
Malice arrive au lieu de rdv des Barges. Elle regarde autour d'elle, voit le poteau avec une flèche et se demande qui est aussi peu adroit de ses mains pour faire aussi tordu. Enfin quoi qu'il en soit, même si c'est fait de façon très rudimentaire, ça a le mérite d'être clair de donner l'indication.... c'est par là ! Elle suit donc la bonne direction et tout en marchand lève les yeux au ciel. Oh pas longtemps, c'est qu'on ne sait pas trop pourquoi, mais c'est assez sinueux et faut faire attention où on pose les pieds. Des vieilleries jonchent le sol, des trous, des bosses, bref le sol n'a rien de plane. Une charrette à foin barre le passage et Malice s'arrête à sa hauteur.
Peut-être faisons-nous nos rencontres sous le ciel étoilé, assis dans le foin. Ma foi, si le temps le permet ça peut être agréable. Suffit soit d'avoir une bonne mémoire pour retranscrire ensuite par écrit, soit emporter un bon écritoire.
Cette idée la fit rire. Elle contourne la charrette et se dirige à présent vers la vieille bâtisse.
Hum... comme l'impression qu'il va falloir user d'huile de coude pour en faire un coin un peu plus accueillant. J'espère qu'au moins on aura prévu quelques tonneaux... pour s'asseoir.
Elle s'approche encore et en arrivant tout près...
OHE Y A QUELQU'UN ?
Lamalice- Messages : 134
Date d'inscription : 16/05/2013
Re: Où c'est qu'on est ici? Arrivée des pionniers Barges
par Hulrika Mar 21 Mai - 0:23
Une belle journée ensoleillée qu'Hulrika passait dans une grange, la hache troquée pour le balai, tentant de réunir les nombreux brins de paille qui jonchaient la terre battue, en un tas discipliné. Affublée d'un foulard plaqué sur les cheveux, elle se demandait dans quel guêpier elle s'était fourrée voyant les brins la narguer de toutes parts.
Gros soupir.
Oh et puis, merde après tout, il fait beau, on ira discuter sous l'ombre d'un pommier du verger d'la vieille.
Elle posa son p'tit cul sur un des tronçons d'bois prévus en guise d'assises pour l'occasion, quelque peu pensive, tenant son balai à la main. Difficile d'imaginer comment cet endroit pourrait accueillir sous peu les premiers membres d'un parti politique en devenir.
OHE Y A QUELQU'UN?
La buch'ronne sursaute et lâche le balai qui tape le sol. Malice qui fait son entrée. Grand sourire à sa vision, elle s'époussette quelque peu les vêtements et vient la saluer d'une bise, le visage présentant quelques traces de poussière.
B'jour Malice!
Puis elle ouvre les bras et lui montre la grange, à la fois contente qu'ils aient trouvé un local, à la fois faussement enjouée vu l'état des lieux.
Tadam!
Bienvenue chez les Barges!
Alors comment tu trouves nos locaux? C'pas mal, non?
Sourit espérant qu'Malice appréciera tout d'même le charme des lieux.
Gros soupir.
Oh et puis, merde après tout, il fait beau, on ira discuter sous l'ombre d'un pommier du verger d'la vieille.
Elle posa son p'tit cul sur un des tronçons d'bois prévus en guise d'assises pour l'occasion, quelque peu pensive, tenant son balai à la main. Difficile d'imaginer comment cet endroit pourrait accueillir sous peu les premiers membres d'un parti politique en devenir.
OHE Y A QUELQU'UN?
La buch'ronne sursaute et lâche le balai qui tape le sol. Malice qui fait son entrée. Grand sourire à sa vision, elle s'époussette quelque peu les vêtements et vient la saluer d'une bise, le visage présentant quelques traces de poussière.
B'jour Malice!
Puis elle ouvre les bras et lui montre la grange, à la fois contente qu'ils aient trouvé un local, à la fois faussement enjouée vu l'état des lieux.
Tadam!
Bienvenue chez les Barges!
Alors comment tu trouves nos locaux? C'pas mal, non?
Sourit espérant qu'Malice appréciera tout d'même le charme des lieux.
Hulrika- Messages : 430
Date d'inscription : 16/05/2013
Re: Où c'est qu'on est ici? Arrivée des pionniers Barges
par Invité Mar 21 Mai - 0:58
Local qu'elle avait dit, et qui dit local dite forcément travail, pff comme si elle en avait pas assez de bosser la Méjo, des heures et des heures longues mêmes bien trop longue, à lire à écrire à remplir a réponse au long testé pour obtenir la modique note de, allez deviner un peu, de ? de ? et oui bingo à droite, de 100 % et croyez l'ou pas, ça en demande de l'effort et du boulot pour l'avoir.
Bon, l'a dit qu'elle irait, donc elle ira, mais croyez pas qu'elle allait se faire pompette la jeune femme, que nenni, elle ira aussi sauvage qu'a son habitude, des braies raccourcies exprès, plus de bas, non il faisait beau, fallait faire bronzette, un chemisier son elle avait arraché les manches, pour faire très court, quelques fils qui chatouillaient encore le haut de son bras, elle pensera à y mettre un coup de ciseau tien et une paire de petite chausse et bien entendu pas de chapeau et sa fameuse coupe très stylé.
Une tige de fleur dans la bouche et la voilà partie sur le sentier de la guerre, ah non-pardon de la politique, pff dans quoi elle se fourrait encore la Méjo; comme si elle y connaissait quelque chose, mais voilà, Hull ayant tellement insisté, pis surtout ayant de très bons mots pour la convaincre, elle s'était résigné, après tout pourquoi pas, pis qui tente rien ne sait rien ou n'a rien c'est pareil, si je vous assure c'est pareil.
Le pas, l'un devant l'autre, même quel le compte, ça l'aide a avancé, ça donne du courage et surtout ça fait oublier l'envie de fuir dans l'autre sens, la voilà arrivée non loin d'une ferme, moment d'hésitation, perplexe la jeune femme, elle guette un peu partout et finit par tomber sur une pancarte fléchée, elle dit même c'est par là.
Grattement de tête, ouai je réfléchis, minute, non mais.
Il y a quoi par là .
Un petit sourire, une pensée, une belle pensée, un homme, un vrai un beau, bien musclé beau, la peau bronzée, un sourire a renversé, une grimace pour se dire, rêve pas ma belle, tu'a vu le lieu où tu te trouves ?
Elle avance, sur le coup un peu déçue, mince alors j'aurai pourtant aimé.
Et la...
Oh miracle, une brouette non même plus grand une charrette, rempli de bons foins, elle hume l'air, elle en oublie même ce quelle est venue faire, elle grimpe dedans et saute dans le foin, poussant un tel cri de joie.
C'est le paradis.
Et voilà la Méjo, tranquillement allongée dans la charrette, les bras pliés, les mains glissées sous la tête, à rêvasser en regardant le ciel.
Bon, l'a dit qu'elle irait, donc elle ira, mais croyez pas qu'elle allait se faire pompette la jeune femme, que nenni, elle ira aussi sauvage qu'a son habitude, des braies raccourcies exprès, plus de bas, non il faisait beau, fallait faire bronzette, un chemisier son elle avait arraché les manches, pour faire très court, quelques fils qui chatouillaient encore le haut de son bras, elle pensera à y mettre un coup de ciseau tien et une paire de petite chausse et bien entendu pas de chapeau et sa fameuse coupe très stylé.
Une tige de fleur dans la bouche et la voilà partie sur le sentier de la guerre, ah non-pardon de la politique, pff dans quoi elle se fourrait encore la Méjo; comme si elle y connaissait quelque chose, mais voilà, Hull ayant tellement insisté, pis surtout ayant de très bons mots pour la convaincre, elle s'était résigné, après tout pourquoi pas, pis qui tente rien ne sait rien ou n'a rien c'est pareil, si je vous assure c'est pareil.
Le pas, l'un devant l'autre, même quel le compte, ça l'aide a avancé, ça donne du courage et surtout ça fait oublier l'envie de fuir dans l'autre sens, la voilà arrivée non loin d'une ferme, moment d'hésitation, perplexe la jeune femme, elle guette un peu partout et finit par tomber sur une pancarte fléchée, elle dit même c'est par là.
Grattement de tête, ouai je réfléchis, minute, non mais.
Il y a quoi par là .
Un petit sourire, une pensée, une belle pensée, un homme, un vrai un beau, bien musclé beau, la peau bronzée, un sourire a renversé, une grimace pour se dire, rêve pas ma belle, tu'a vu le lieu où tu te trouves ?
Elle avance, sur le coup un peu déçue, mince alors j'aurai pourtant aimé.
Et la...
Oh miracle, une brouette non même plus grand une charrette, rempli de bons foins, elle hume l'air, elle en oublie même ce quelle est venue faire, elle grimpe dedans et saute dans le foin, poussant un tel cri de joie.
C'est le paradis.
Et voilà la Méjo, tranquillement allongée dans la charrette, les bras pliés, les mains glissées sous la tête, à rêvasser en regardant le ciel.
Invité- Invité
Re: Où c'est qu'on est ici? Arrivée des pionniers Barges
par Erandil Mer 22 Mai - 15:00
Le moulinois s'était décidé, si il souhaitait encore un avenir pour le Bourbonnais-Auvergne et son peuple, il fallait qu'il s'investisse de lui même et non pas rester un simple spectateur.
Il était trop facile de dénigré, le jeune moulinois en prenait conscience, c'était malsain et aussi utile que de pisser sur une mandoline, au final rien ne change.
Les parties actuel se déchiraient pour savoir de quel manière il allait augmenter la richesse du duché au détriment du petit peuple qu'ils les avaient élus, le plus étonnant c'est que cela semblait normal à leur yeux! Comment ont-ils pu oublier le plus important...
Si même il n'avait aucune expérience du monde ducal hormis sa bref aperçu en chambre des maires et en gargotte, désormais la meilleur manière de se rendre compte de l'ampleur du travail, de ce qu'on lui cachait à lui et au petit peuple, la solution semblait évidente.
Mais il y avait avant fort à faire, et la première tout d'abord... Trouver la grange de ce nouveau groupe naissant!
Erandil marchait depuis un moment déjà, se demandant depuis un moment si il avait pris le bon chemin puisqu'il paraît que toute les routes mènes à Rome, va falloir surveiller les panneaux qu'il n'aille pas aussi loin! en parlant de panneau...
"Par ici..."
Il resta dubitatif un instant, il n'aurait pas déjà quitter le royaume de France tout de même? Il ne marchait pas depuis si longtemps que ça, il esquissa un sourire après tout il n'y avait qu'un seul moyen de le savoir.
Il se dirigea à l'endroit qu'indiquer le panneau, de toute façon il n'a pas été aussi loin pour rebrousser chemin maintenant.
Après avoir parcouru une certaine distance il fit face à une charrette en plein milieu du chemin le coupant net dans sa marche, qu'est-ce qu'elle peut bien foutre là? Une chose est sur, il y avoir du monde dans le coin.
Il ne s'attarda pas, manquerait plus que le propriétaire débarque et le confond avec un quelconque voleur.
Il hâta le pas n'essayant même pas de capter son attention sur la charrette qu'il contourne vite fait pour continuer son chemin, enfin ce qu'il en restait... Vu l'état.
Il arriva devant à ce qu'il semblait être une grange et aperçu enfin des silhouettes qu'il reconnaissait sans soucis.
Bonjour Hul et Malice, j'ai finalement réussi à trouver le bon chemin... Je suis pas le dernier arrivé apparemment?
Cette idée le rassura aussitôt, il jeta un œil à la vieille bâtisse, une nouvelle crainte le saisissait ne pouvant s'empêche de dire tout bas
Pourvus que personne n'ait l'idée folle de toute repeindre en bleu...
Il était trop facile de dénigré, le jeune moulinois en prenait conscience, c'était malsain et aussi utile que de pisser sur une mandoline, au final rien ne change.
Les parties actuel se déchiraient pour savoir de quel manière il allait augmenter la richesse du duché au détriment du petit peuple qu'ils les avaient élus, le plus étonnant c'est que cela semblait normal à leur yeux! Comment ont-ils pu oublier le plus important...
Si même il n'avait aucune expérience du monde ducal hormis sa bref aperçu en chambre des maires et en gargotte, désormais la meilleur manière de se rendre compte de l'ampleur du travail, de ce qu'on lui cachait à lui et au petit peuple, la solution semblait évidente.
Mais il y avait avant fort à faire, et la première tout d'abord... Trouver la grange de ce nouveau groupe naissant!
Erandil marchait depuis un moment déjà, se demandant depuis un moment si il avait pris le bon chemin puisqu'il paraît que toute les routes mènes à Rome, va falloir surveiller les panneaux qu'il n'aille pas aussi loin! en parlant de panneau...
"Par ici..."
Il resta dubitatif un instant, il n'aurait pas déjà quitter le royaume de France tout de même? Il ne marchait pas depuis si longtemps que ça, il esquissa un sourire après tout il n'y avait qu'un seul moyen de le savoir.
Il se dirigea à l'endroit qu'indiquer le panneau, de toute façon il n'a pas été aussi loin pour rebrousser chemin maintenant.
Après avoir parcouru une certaine distance il fit face à une charrette en plein milieu du chemin le coupant net dans sa marche, qu'est-ce qu'elle peut bien foutre là? Une chose est sur, il y avoir du monde dans le coin.
Il ne s'attarda pas, manquerait plus que le propriétaire débarque et le confond avec un quelconque voleur.
Il hâta le pas n'essayant même pas de capter son attention sur la charrette qu'il contourne vite fait pour continuer son chemin, enfin ce qu'il en restait... Vu l'état.
Il arriva devant à ce qu'il semblait être une grange et aperçu enfin des silhouettes qu'il reconnaissait sans soucis.
Bonjour Hul et Malice, j'ai finalement réussi à trouver le bon chemin... Je suis pas le dernier arrivé apparemment?
Cette idée le rassura aussitôt, il jeta un œil à la vieille bâtisse, une nouvelle crainte le saisissait ne pouvant s'empêche de dire tout bas
Pourvus que personne n'ait l'idée folle de toute repeindre en bleu...
Erandil- Messages : 1097
Date d'inscription : 16/05/2013
Re: Où c'est qu'on est ici? Arrivée des pionniers Barges
par melisandre Jeu 23 Mai - 10:13
Elle avait réussi à emmené le sujet sur la table en plein milieu d'une dégustation de bière. Elle savait que la bucheronne de Moulins avait des idées farfelues mais, là...Chapeau !
Aussi, cette idée n'était pas pour en déplaire à Méli toujours en soif d'apprendre, même si elle trouvait que la politique était un crêpage de chignon elle voulait maintenant dire tout haut ce qu'elle pensait tout bas.
Alors, dès qu'elle eu un parchemin avec l'adresse en main elle c'était mise en chemin.
On l'avait prévenue que c'était juste un Local, qu'il restait tout à faire, tout à construire, cela ne devait donc pas être difficile à reconnaitre, faut il encore ne pas se perdre en chemin...Et personne qu'elle pouvait suivre en cachette.
Tant pis il fallait qu'elle marche, ça allait être la bonne occasion
Après de bonnes heures de marche ou la Moulinoise c'était perdu, re perdus, ou ses bottes commençaient à souffrir de la cadence des pas, au beau jour elle passerait commande pour les changer, elle se trouva devant un panneau avec pour inscription « Par ici », sont visage prend alors un air interrogateur « Oh ? C'est un Code ? », Haussement d'épaule toute façon soit elle suivait ce panneau, soit elle continuer tout droit. Et tout droit n'était guère mieux, melisandre préféra suivre sa première intuition, c'était généralement les bonnes.
Mais avant elle s'accorda une pause et s'allongea dans les hautes herbes et songea à un Duché parfait, ou presque...C'était si beau de rêver...
Il fallait reprendre la route, encore un peu de marche pour enfin apercevoir deux, trois personnes et plus elle s'en approché, plus elle reconnaissait les personnes attroupés.
Les pas s'accélèrent et un sourire ce dessine sur sont visage
- Dites, c'est le bout du monde votre truc là !
Elle avait oublier l'essentiel
- Heu oui pardons, Bonjour...
Se tournant ensuite sur le seul homme présent elle leva un sourcil
- Tu aurais pu m'attendre...
Aussi, cette idée n'était pas pour en déplaire à Méli toujours en soif d'apprendre, même si elle trouvait que la politique était un crêpage de chignon elle voulait maintenant dire tout haut ce qu'elle pensait tout bas.
Alors, dès qu'elle eu un parchemin avec l'adresse en main elle c'était mise en chemin.
On l'avait prévenue que c'était juste un Local, qu'il restait tout à faire, tout à construire, cela ne devait donc pas être difficile à reconnaitre, faut il encore ne pas se perdre en chemin...Et personne qu'elle pouvait suivre en cachette.
Tant pis il fallait qu'elle marche, ça allait être la bonne occasion
Après de bonnes heures de marche ou la Moulinoise c'était perdu, re perdus, ou ses bottes commençaient à souffrir de la cadence des pas, au beau jour elle passerait commande pour les changer, elle se trouva devant un panneau avec pour inscription « Par ici », sont visage prend alors un air interrogateur « Oh ? C'est un Code ? », Haussement d'épaule toute façon soit elle suivait ce panneau, soit elle continuer tout droit. Et tout droit n'était guère mieux, melisandre préféra suivre sa première intuition, c'était généralement les bonnes.
Mais avant elle s'accorda une pause et s'allongea dans les hautes herbes et songea à un Duché parfait, ou presque...C'était si beau de rêver...
Il fallait reprendre la route, encore un peu de marche pour enfin apercevoir deux, trois personnes et plus elle s'en approché, plus elle reconnaissait les personnes attroupés.
Les pas s'accélèrent et un sourire ce dessine sur sont visage
- Dites, c'est le bout du monde votre truc là !
Elle avait oublier l'essentiel
- Heu oui pardons, Bonjour...
Se tournant ensuite sur le seul homme présent elle leva un sourcil
- Tu aurais pu m'attendre...
melisandre- Messages : 41
Date d'inscription : 23/05/2013
Re: Où c'est qu'on est ici? Arrivée des pionniers Barges
par Cerise Dim 26 Mai - 5:13
Après quelques échanges avec certaines personnes, Griotte se vit inviter dans un lieu. Sur le coup, elle fut surprise puis honorée. Alors hop ! Pourquoi pas. Bien que le lieu de rencontre lui semblait un peu bizarre pour se retrouver, tous ensemble, pour parler sur l'avenir du Duché. Après tout, ses vieilles amies du Périgord la nommaient encore la "fofolle", pourquoi ne pas en rejoindre d'autres... Elle décida donc de s'y rendre seule, c'est à dire sans son escorte, un peu d'air lui ferait le plus grand bien, surtout en ce moment ou les déceptions s'enchainaient à la pelle, des amitiés brisées, des trahisons...
Après quelques minutes de trajet pour rejoindre ce fameux lieu, Cerise se trouva nez à nez avec celui ci, elle descendit de son cheval en avançant d'un pas assez lent.
- Eh oh !! Vous êtes ou ? C'est Griotte..
Elle attacha son cheval à un arbre et continua d'avancer en remontant un peu sa robe.
- Malice ? Hulrika ?
Après quelques minutes de trajet pour rejoindre ce fameux lieu, Cerise se trouva nez à nez avec celui ci, elle descendit de son cheval en avançant d'un pas assez lent.
- Eh oh !! Vous êtes ou ? C'est Griotte..
Elle attacha son cheval à un arbre et continua d'avancer en remontant un peu sa robe.
- Malice ? Hulrika ?
Cerise- Messages : 72
Date d'inscription : 23/05/2013
Re: Où c'est qu'on est ici? Arrivée des pionniers Barges
par Elienore Dim 26 Mai - 10:03
Soirée tranquille dans la taverne municipale de Moulins. Quelques bières dégustées entre amis, papotage anodin. Les paupières se font lourdes. C'est qu'il est déjà tard et elle a eu une longue journée, celle de demain sera tout autant fatiguante. Il est temps de rejoindre son lit. Alors elle se lève, souhaite la bonne soirée à tous et lève la main pour les saluer avant de s'éclipser. Petit rituel incontournable, sauf qu'un grain de sable vient en perturbé le bon déroulement et stoppe son geste. Arthur sort des ses songes...non non il ne dort pas en taverne, il pense...n'allez pas croire le contraire. Donc notre sage Arthur lance l'air de rien. "Faudra qu'on se parle un de ces soirs".
Petite alarme qui s'enclenche dans la tête de la jeune femme. Hul entre dans la danse, en dit trop ou pas assez. Ben voilà c'est foutu, dame curiosité se manifeste et coince grande ouverte les paupières.
Elienore repose sans popotin et écoute l'exposé d'Arthur. Il parle bien le sage de Moulins, si bien qu'on lui donnerait Aristote sans confession. Bien que le connaissant, Elie se demande bien ce qu'il pourrait faire d'Aristote mais bref, c'est une autre histoire.
Il parle de leurs souhaits, leurs rêves pour les auvergnats...Finalement sans trop savoir comment elle se retrouve avec un bout de parchemin en main sur lequel Hul a griffonné une adresse.
Elle a promis de passer car oui les paroles entendues font écho en elle. Elie aime son duché, elle n'a jamais compté le temps passé pour contribuer à son développement et ce n'est pas demain que cela va changer.
Dès le lendemain, le parchemin en main, elle prit la direction de l'adresse qui lui était indiquée.
Elle marcha longtemps pour arriver en vue d'une vieille ferme et s'arrêta devant un panneau indiquant « Par ici »
Le par ici est-il bien celui que je cherche ?
Elle haussa les épaules et suivit l'indication.
Allons par là dans ce cas.
Elle passa à côté d'une charrette de foin encombrant en partie le chemin, une gros tas de bois coupé attendant sans doute des jours plus froid pour enfin découvrir une grange dont la porte était ouverte. Des voix se faisaient entendre à l'intérieur et sans plus réfléchir elle entra.
Plusieurs personnes, des visages tous plus ou moins connu dans l'horizon du Bourbonnais Auvergne. Pas de doute elle était au bon endroit.
Bonjour à tous !
Petite alarme qui s'enclenche dans la tête de la jeune femme. Hul entre dans la danse, en dit trop ou pas assez. Ben voilà c'est foutu, dame curiosité se manifeste et coince grande ouverte les paupières.
Elienore repose sans popotin et écoute l'exposé d'Arthur. Il parle bien le sage de Moulins, si bien qu'on lui donnerait Aristote sans confession. Bien que le connaissant, Elie se demande bien ce qu'il pourrait faire d'Aristote mais bref, c'est une autre histoire.
Il parle de leurs souhaits, leurs rêves pour les auvergnats...Finalement sans trop savoir comment elle se retrouve avec un bout de parchemin en main sur lequel Hul a griffonné une adresse.
Elle a promis de passer car oui les paroles entendues font écho en elle. Elie aime son duché, elle n'a jamais compté le temps passé pour contribuer à son développement et ce n'est pas demain que cela va changer.
Dès le lendemain, le parchemin en main, elle prit la direction de l'adresse qui lui était indiquée.
Elle marcha longtemps pour arriver en vue d'une vieille ferme et s'arrêta devant un panneau indiquant « Par ici »
Le par ici est-il bien celui que je cherche ?
Elle haussa les épaules et suivit l'indication.
Allons par là dans ce cas.
Elle passa à côté d'une charrette de foin encombrant en partie le chemin, une gros tas de bois coupé attendant sans doute des jours plus froid pour enfin découvrir une grange dont la porte était ouverte. Des voix se faisaient entendre à l'intérieur et sans plus réfléchir elle entra.
Plusieurs personnes, des visages tous plus ou moins connu dans l'horizon du Bourbonnais Auvergne. Pas de doute elle était au bon endroit.
Bonjour à tous !
Elienore- Messages : 1774
Date d'inscription : 24/05/2013
Re: Où c'est qu'on est ici? Arrivée des pionniers Barges
par Arthur Dayne Mer 29 Mai - 19:47
Les années passées à Moulins, à arpenter la ville et ses environs, à fréquenter des villageois aussi divers qu'il existait de rides sur la surface d'une rivière lorsque soufflait le vent, avaient permis à Arthur de nouer des liens qui ne cessaient pas de l'étonner. Des nombreuses franges de la population locale qu’il avait eu le loisir de fréquenter, Arthur avait une tendresse particulière pour les paysans. Chez eux, les liens entre personnes prenaient la même forme que ceux qui les attachaient à la terre. La vieille Colette était une cousine du père Aymé, lui-même ami de feu Gaston, frère de Géraud, qui avait longtemps été en affaire avec le père d'Amelyne. Qui avait été la nourrice d'Iliana et Alwin. Et qui, surtout, avait sauvé la pauvre vie d'Arthur, un soir d'orage.
Les liens que l'on nouait au sein du genre humain étaient ainsi faits que parfois, remontant l’entrelacs des relations humaines, une nouvelle tombait au moment le plus opportun. Il n’avait pas eu besoin d’en discuter beaucoup avec Hulrika pour qu’ils tombent d’accord. La grange de la vieille Colette, qu’elle cherchait à mettre en viager, serait l’endroit idéal pour canaliser les idées qui bouillonnaient. Pour réunir les volontés qui se mettaient en marche. Pour articuler, donner forme à ce projet fou.
Il était arrivé tôt le matin, avait fait le tour de leur nouveau local. Une vieille charrette, et, à l'intérieur de la bâtisse, des meules de foin éventrées, des outils abandonnés, un tas de bois couvert de poussière. La grange avait été quelque temps à l’abandon, Colette était veuve et n’avait plus le physique nécessaire pour entretenir tous les bâtiments de sa ferme. Rien de bien grave cependant. Quelques renforts ici ou là, un grand coup de ménage, cette poutre, là, à remplacer. Ce qui inquiétait un peu plus Arthur, c’était la charpente. Il lui semblait, vu d’en bas, que la toiture avait des faiblesses par endroits.
Ce qui tombait bien, il était charpentier. Une grande échelle empruntée à la veuve dans la réserve de feu son époux, et Arthur se promenait sur les toits, afin d’y faire un état des lieux plus précis des travaux à prévoir. Moins grave que ce qu’il avait cru. Mais la charpente nécessitait tout de même d’être renforcée. Le faîtage était solide, mais plusieurs chevrons menaçaient de rompre.
Arthur contempla l’horizon, au loin. Il avait toujours aimé se promener sur les toitures. Il avait l’impression, non pas de dominer le monde, mais de s’en trouver comme à l’écart pour quelques heures, dans une position d’observateur, et plus d’acteur. Il aimait ces moments de liberté. Assis sur la toiture, il observait la campagne qui s’étalait paresseusement alentour, sans bornes, délimitée seulement par l’horizon.
L’Horizon à qui il parlait, de temps à autre. A qui il avait une promesse, autrefois. Une promesse tenue, certes, mais pas entièrement. Comme s’il n’avait su la mener réellement à son terme. C’était peut-être ce goût d’inachevé qui avait nourri toutes ces années cette petite flamme qui n’avait jamais cessé d’habiter un coin de son esprit. Cette envie de changer les choses, d’aller à contre courant, de secouer les habitudes, d’apporter sa pierre à l’édifice.
La Source s’est tarie, mon Horizon. Je crois qu’on a réussi des choses, mais on a échoué sur d’autres. Peut-être qu’on fera mieux cette fois-ci. Peut-être que tu t’en fiches, ou peut-être que ça te tient à cœur. Te connaissant, je dirais peut-être un peu des deux. Je ne sais pas ce que ça va donner, mais on va essayer. De faire de ce duché qu’on aimait tant un lieu encore un peu plus beau.
Il murmura ces mots au vent, dans l’espoir qu’il les apporte jusqu’à l’Horizon. Allongé contre la pente du toit, il laissa son regard se perdre dans l’immensité du ciel. Il ne se rendit pas compte qu’il s’assoupissait, et que les images qui se dessinaient ne glissaient pas sur le bleu des cieux, mais derrière ses paupières. Ses songes l’emportèrent.
Des voix le réveillèrent en sursaut. Elles venaient d’en bas, et il mit du temps à comprendre que c’était parce qu’il était en haut. Sa première impression fut qu’une fissure avait ouvert la terre, et que les voix venaient d’outre-tombe. Mais non, c’était lui qui était perché. Dans les nuages ? Une minute… non, il n’était pas encore monté aux cieux. Pas si vieux, pas si mort. Et puis qui disait qu’il irait aux cieux ? Aristote l’en chasserait sûrement à coup de tablettes secrètes sur le coin de la tronche.
Peu à peu, la réalité chassa les songes et reprit ses droits. Les éléments s’imbriquèrent les uns dans les autres et regagnèrent un sens. La grange, la vieille Colette, une bande de barges. De rêveurs. C’étaient eux qu’on entendait, en bas. En bas ! Il était là-haut, perché sur la grange, et il avait manqué le début des débats ! L’idiot ! Ah, il avait bonne mine, l’un des pères fondateurs !
Son premier geste, sous le coup de la surprise et de l’urgence qui submergeait ses sens, fut de rouler sur le côté pour se remettre debout. C’était oublier les chevrons affaiblis. Dont l’un rompit sous son poids.
Dans un craquement terrible, Arthur traversa la toiture, les combles, et termina sa chute dans un des tas de foin. Le fracas laissa place à la poussière, et Arthur tenta de se remettre sur ses deux jambes, prit d’une violente quinte de toux. Sous l’effet de la chute, tous ses muscles lui faisaient souffrir le martyr. Le bois traversé lui avait rossé les côtes, mais à première vue, rien ne semblait brisé.
Si ce n’était sa dignité. Alors que la poussière retombait, Arthur découvrit les visages médusés des premiers arrivés. Hulrika, bien sûr. Erandil, Méli, Elie, Méjo, Malice et Cerise, déjà croisée à plusieurs reprises, mais qu’il ne s’attendait pas vraiment à voir ici, et surtout dans ces circonstances, après cette chute magistrale.
Arthur parvint enfin à se relever, s’épousseta rapidement, sans que cela eût guère d’effet, et passa une main dans ses cheveux plus en bataille qu’à l’ordinaire. Il adressa un sourire en coin à la petite assemblée.
Et oui, c’est comme ça maintenant. Les songeurs tombent du ciel…
Les liens que l'on nouait au sein du genre humain étaient ainsi faits que parfois, remontant l’entrelacs des relations humaines, une nouvelle tombait au moment le plus opportun. Il n’avait pas eu besoin d’en discuter beaucoup avec Hulrika pour qu’ils tombent d’accord. La grange de la vieille Colette, qu’elle cherchait à mettre en viager, serait l’endroit idéal pour canaliser les idées qui bouillonnaient. Pour réunir les volontés qui se mettaient en marche. Pour articuler, donner forme à ce projet fou.
Il était arrivé tôt le matin, avait fait le tour de leur nouveau local. Une vieille charrette, et, à l'intérieur de la bâtisse, des meules de foin éventrées, des outils abandonnés, un tas de bois couvert de poussière. La grange avait été quelque temps à l’abandon, Colette était veuve et n’avait plus le physique nécessaire pour entretenir tous les bâtiments de sa ferme. Rien de bien grave cependant. Quelques renforts ici ou là, un grand coup de ménage, cette poutre, là, à remplacer. Ce qui inquiétait un peu plus Arthur, c’était la charpente. Il lui semblait, vu d’en bas, que la toiture avait des faiblesses par endroits.
Ce qui tombait bien, il était charpentier. Une grande échelle empruntée à la veuve dans la réserve de feu son époux, et Arthur se promenait sur les toits, afin d’y faire un état des lieux plus précis des travaux à prévoir. Moins grave que ce qu’il avait cru. Mais la charpente nécessitait tout de même d’être renforcée. Le faîtage était solide, mais plusieurs chevrons menaçaient de rompre.
Arthur contempla l’horizon, au loin. Il avait toujours aimé se promener sur les toitures. Il avait l’impression, non pas de dominer le monde, mais de s’en trouver comme à l’écart pour quelques heures, dans une position d’observateur, et plus d’acteur. Il aimait ces moments de liberté. Assis sur la toiture, il observait la campagne qui s’étalait paresseusement alentour, sans bornes, délimitée seulement par l’horizon.
L’Horizon à qui il parlait, de temps à autre. A qui il avait une promesse, autrefois. Une promesse tenue, certes, mais pas entièrement. Comme s’il n’avait su la mener réellement à son terme. C’était peut-être ce goût d’inachevé qui avait nourri toutes ces années cette petite flamme qui n’avait jamais cessé d’habiter un coin de son esprit. Cette envie de changer les choses, d’aller à contre courant, de secouer les habitudes, d’apporter sa pierre à l’édifice.
La Source s’est tarie, mon Horizon. Je crois qu’on a réussi des choses, mais on a échoué sur d’autres. Peut-être qu’on fera mieux cette fois-ci. Peut-être que tu t’en fiches, ou peut-être que ça te tient à cœur. Te connaissant, je dirais peut-être un peu des deux. Je ne sais pas ce que ça va donner, mais on va essayer. De faire de ce duché qu’on aimait tant un lieu encore un peu plus beau.
Il murmura ces mots au vent, dans l’espoir qu’il les apporte jusqu’à l’Horizon. Allongé contre la pente du toit, il laissa son regard se perdre dans l’immensité du ciel. Il ne se rendit pas compte qu’il s’assoupissait, et que les images qui se dessinaient ne glissaient pas sur le bleu des cieux, mais derrière ses paupières. Ses songes l’emportèrent.
Des voix le réveillèrent en sursaut. Elles venaient d’en bas, et il mit du temps à comprendre que c’était parce qu’il était en haut. Sa première impression fut qu’une fissure avait ouvert la terre, et que les voix venaient d’outre-tombe. Mais non, c’était lui qui était perché. Dans les nuages ? Une minute… non, il n’était pas encore monté aux cieux. Pas si vieux, pas si mort. Et puis qui disait qu’il irait aux cieux ? Aristote l’en chasserait sûrement à coup de tablettes secrètes sur le coin de la tronche.
Peu à peu, la réalité chassa les songes et reprit ses droits. Les éléments s’imbriquèrent les uns dans les autres et regagnèrent un sens. La grange, la vieille Colette, une bande de barges. De rêveurs. C’étaient eux qu’on entendait, en bas. En bas ! Il était là-haut, perché sur la grange, et il avait manqué le début des débats ! L’idiot ! Ah, il avait bonne mine, l’un des pères fondateurs !
Son premier geste, sous le coup de la surprise et de l’urgence qui submergeait ses sens, fut de rouler sur le côté pour se remettre debout. C’était oublier les chevrons affaiblis. Dont l’un rompit sous son poids.
Dans un craquement terrible, Arthur traversa la toiture, les combles, et termina sa chute dans un des tas de foin. Le fracas laissa place à la poussière, et Arthur tenta de se remettre sur ses deux jambes, prit d’une violente quinte de toux. Sous l’effet de la chute, tous ses muscles lui faisaient souffrir le martyr. Le bois traversé lui avait rossé les côtes, mais à première vue, rien ne semblait brisé.
Si ce n’était sa dignité. Alors que la poussière retombait, Arthur découvrit les visages médusés des premiers arrivés. Hulrika, bien sûr. Erandil, Méli, Elie, Méjo, Malice et Cerise, déjà croisée à plusieurs reprises, mais qu’il ne s’attendait pas vraiment à voir ici, et surtout dans ces circonstances, après cette chute magistrale.
Arthur parvint enfin à se relever, s’épousseta rapidement, sans que cela eût guère d’effet, et passa une main dans ses cheveux plus en bataille qu’à l’ordinaire. Il adressa un sourire en coin à la petite assemblée.
Et oui, c’est comme ça maintenant. Les songeurs tombent du ciel…
Arthur Dayne- Messages : 720
Date d'inscription : 16/05/2013
Re: Où c'est qu'on est ici? Arrivée des pionniers Barges
par Hulrika Mer 3 Juil - 0:47
Pas facile de lire dans les pensées de Malice, et la moue présente sur son visage avait plusieurs interprétations possibles.
Hul lui prit le bras et tenta de lui décrire les lieux tels qu'ils seront une fois nettoyés et aménagés, la conduisant de part en part de la grange.
Là, on va poser une fenêtre! Et là, y'aura une grande table! Et là...
La porte de la grange grince alors, et Hul se retourne et sourit en voyant Erandil.
B'jour Erandil! Ah tu tombes bien!
On s'demandait si on peindrait pas le mur en blanc là histoire d'ajouter un peu d'luminosité à nos locaux.
Peu d'temps après, il fut rejoint par Meli.
Roo le bout du monde.... Il nous fallait bien un p'tit endroit neutre, ni moulinois, ni thiernois, ni montbrissonais, nois... bref tu comprends l'idée. Et cette petite ferme auvergnate et isolée, c'était une occasion à pas louper.
La propriétaire est un peu... emm... envahissante, mais bon, l'loyer est pas cher et Arthur dit qu'c'est une brave femme.
Voyant Meli alpaguer l'blondinet, elle préféra s'diriger vers un p'tit tonnelet d'bière amené pour l'occasion, le perça et distribua la chope de bienvenue à chacun.
Ayé ça d'venait concret. Y'avait pas mal de travail encore, mais on y était. Là, réunis. L'aventure commence enfin!
Une voix. Grand sourire. Elle reconnait Cerise et lui répond.
Entre Cerise! On est là, dans la grange!
Enfin, Elie fait son entrée. La Hul ne perd pas son sourire, il manque quelques pionniers conviés pour cette première réunion, mais de savoir déjà tous ces gens réunis ici pour un même projet, il y a de quoi la ravir.
Dégustant sa chope presque déjà satisfaite du premier pas du jour, elle ne peut s'empêcher de se demander ce que fout Arthur.
Bien, bien, presque tout l'monde est là.
Tout d'abord bienvenue à tous dans ces locaux, ils sont désormais vôtres.
Comme vous voyez, y'a un peu d'travail pour rendre ces locaux un peu plus accueillants, aussi avant d'entrer dans l'vif du sujet, j'aurai un p'tit service à vous d'mander tous.
J'ai en effet besoin d'bras pour déplacer la charrette de foin qui s'trouve sur le passage devant, et comme Arthur doit surement être en train d'tailler l'bout d'gras avec la vieille, bah on va faire sans lui!
Ceci-dit, rassurez-vous, il doit pas être loin. On ira l'chercher après, de gré ou de force.
Sourire en coin, chope vide posée, Hul se dirige avec quelques-uns vers l'extérieur, et alors qu'elle s'apprête à quitter la grange, des craquements soudains et assourdissants suivi d'un bruit sourd et un nuage de poussière la fit se retourner, mains sur la tête baissée, le dos courbé, par réflexe. Toussant et n'y voyant rien, elle eut l'impression qu'un boulet d'canon avait pulvérisé l'toit d'la grange.
Pas qu'une impression lorsque la poussière se dissipa peu à peu et qu'elle reconnut Arthur étalé de tout son long dans un tas d'foin qu'elle n'avait heureusement pas nettoyé, et l'trou béant du toit.
Inquiétude évidemment alors qu'elle reprend ses esprits et posture normale puis va au pas d'course auprès d'Arthur, s'agenouillant près de lui.
Rien d'cassé?
Pour sûr que même si c'était l'cas, Arthur n'en montrerait rien, pas d'vant eux. On l'embête assez comme ça avec son grand âge, c'pas pour se plaindre de ses rhumatismes ou là pour le coup, ses douleurs.
Lui tend la main et l'aide à se relever.
P'tain Arthur! J't'avais pas dit qu'c'était plus d'ton âge de trainasser sur les toits? T'aurais pu t'tuer!
Lève les yeux sur la toiture qui laisse désormais un bout d'ciel apparent.
Ceci-dit, bonne idée ce puits d'lumière et au moins, t'as pas loupé ton entrée.
Rit douc'ment espérant qu'il ne souffre trop et r'garde les autres.
Tout l'monde va bien?
N'a fait attention qu'à Arthur depuis ce bruit et ne sait si quelqu'un d'autre a subi des conséquences de cette chute imprévisible.
Hul lui prit le bras et tenta de lui décrire les lieux tels qu'ils seront une fois nettoyés et aménagés, la conduisant de part en part de la grange.
Là, on va poser une fenêtre! Et là, y'aura une grande table! Et là...
La porte de la grange grince alors, et Hul se retourne et sourit en voyant Erandil.
B'jour Erandil! Ah tu tombes bien!
On s'demandait si on peindrait pas le mur en blanc là histoire d'ajouter un peu d'luminosité à nos locaux.
Peu d'temps après, il fut rejoint par Meli.
Roo le bout du monde.... Il nous fallait bien un p'tit endroit neutre, ni moulinois, ni thiernois, ni montbrissonais, nois... bref tu comprends l'idée. Et cette petite ferme auvergnate et isolée, c'était une occasion à pas louper.
La propriétaire est un peu... emm... envahissante, mais bon, l'loyer est pas cher et Arthur dit qu'c'est une brave femme.
Voyant Meli alpaguer l'blondinet, elle préféra s'diriger vers un p'tit tonnelet d'bière amené pour l'occasion, le perça et distribua la chope de bienvenue à chacun.
Ayé ça d'venait concret. Y'avait pas mal de travail encore, mais on y était. Là, réunis. L'aventure commence enfin!
Une voix. Grand sourire. Elle reconnait Cerise et lui répond.
Entre Cerise! On est là, dans la grange!
Enfin, Elie fait son entrée. La Hul ne perd pas son sourire, il manque quelques pionniers conviés pour cette première réunion, mais de savoir déjà tous ces gens réunis ici pour un même projet, il y a de quoi la ravir.
Dégustant sa chope presque déjà satisfaite du premier pas du jour, elle ne peut s'empêcher de se demander ce que fout Arthur.
Bien, bien, presque tout l'monde est là.
Tout d'abord bienvenue à tous dans ces locaux, ils sont désormais vôtres.
Comme vous voyez, y'a un peu d'travail pour rendre ces locaux un peu plus accueillants, aussi avant d'entrer dans l'vif du sujet, j'aurai un p'tit service à vous d'mander tous.
J'ai en effet besoin d'bras pour déplacer la charrette de foin qui s'trouve sur le passage devant, et comme Arthur doit surement être en train d'tailler l'bout d'gras avec la vieille, bah on va faire sans lui!
Ceci-dit, rassurez-vous, il doit pas être loin. On ira l'chercher après, de gré ou de force.
Sourire en coin, chope vide posée, Hul se dirige avec quelques-uns vers l'extérieur, et alors qu'elle s'apprête à quitter la grange, des craquements soudains et assourdissants suivi d'un bruit sourd et un nuage de poussière la fit se retourner, mains sur la tête baissée, le dos courbé, par réflexe. Toussant et n'y voyant rien, elle eut l'impression qu'un boulet d'canon avait pulvérisé l'toit d'la grange.
Pas qu'une impression lorsque la poussière se dissipa peu à peu et qu'elle reconnut Arthur étalé de tout son long dans un tas d'foin qu'elle n'avait heureusement pas nettoyé, et l'trou béant du toit.
Inquiétude évidemment alors qu'elle reprend ses esprits et posture normale puis va au pas d'course auprès d'Arthur, s'agenouillant près de lui.
Rien d'cassé?
Pour sûr que même si c'était l'cas, Arthur n'en montrerait rien, pas d'vant eux. On l'embête assez comme ça avec son grand âge, c'pas pour se plaindre de ses rhumatismes ou là pour le coup, ses douleurs.
Lui tend la main et l'aide à se relever.
P'tain Arthur! J't'avais pas dit qu'c'était plus d'ton âge de trainasser sur les toits? T'aurais pu t'tuer!
Lève les yeux sur la toiture qui laisse désormais un bout d'ciel apparent.
Ceci-dit, bonne idée ce puits d'lumière et au moins, t'as pas loupé ton entrée.
Rit douc'ment espérant qu'il ne souffre trop et r'garde les autres.
Tout l'monde va bien?
N'a fait attention qu'à Arthur depuis ce bruit et ne sait si quelqu'un d'autre a subi des conséquences de cette chute imprévisible.
Hulrika- Messages : 430
Date d'inscription : 16/05/2013
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